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La Vie de l'Homme Après la Mort

L'immortalité de la conscience humaine n'est pas un chemin tout tracé. Chaque individu doit l'acquérir au fil de ses incarnations, à travers lesquelles il découvrira sa propre naissance, dans les dimensions invisibles.


L'Homme co-existe sur plusieurs plans à la fois, mais son corps physique temporaire est le seul parfaitement formé pour percevoir la Conscience. Lorsque l'enveloppe terrestre meurt, le centre de gravité énergétique se décompose.


Ses corps subtils, indispensables à la survie de la conscience, retournent alors inéluctablement dans leur état respectif d'organisation. Ce que nous appelons : la Mort.


Le terme morontiel désigne la survie de la conscience après la mort, un phénomène occulte permettant à l’individu de transcender sa destinée éphémère vers une existence éternelle de sa substance consciente.

L'âme n'est-elle pas déjà immortelle ?

Des premières expériences spirituelles proches de la source, jusqu'à ce que l'homme vit aujourd'hui, en passant par les expériences des civilisations anciennes, l'âme est le véhicule d'expérience contenant l'intégralité de la mémoire de l'homme. Elle est donc immortelle, en ce sens que ces expériences ne s'oublient jamais vraiment.


Mais le phénomène de la conscience ne survit pas de façon éternelle. La conscience nécessite de multiples véhicules de lumière reliés entre eux afin de se percevoir. Si ce lien est rompu durant la mort, chaque véhicule, ne pouvant plus se situer pour garder cet équilibre, retournent à leur plan vibratoire respectif.


La conscience est alors intégralement dissoute et devra être reconstituée depuis le début, au lieu de bénéficier de la mémoire ancestrale des expériences passées.


Les expériences sont là, plongées dans l'oubli de l'inconscient de ce véhicule qu'est l'âme, mais rendant extrêmement difficiles les incarnations présentes et futures de la nouvelle conscience.


L'Esprit : le véhicule d'éternité

L'esprit est de loin le véhicule le plus parfait de l'existence totale de ce que l'homme connaît et connaîtra, au fil sa carrière morontielle future.


Il est le rayon même de la création des expérimentations de l'homme. Il contient l'absolue potentialité du perfectionnement de tous les plans vibratoires existants.


Ces plans vibratoires, des plus subtils aux plus tangibles, sont les subdivisions fondamentales à maintenir les structures de l'esprit, lui-même étant la division première de la source éternelle.



Quelle différence entre immortalité et éternité ?

L'âme est immortelle car c'est elle qui fait l'expérience directe de la mort. Elle est intimement liée aux principes mortels de la conscience du corps physique. Toute chose ayant fait l'expérience d'une naissance est considérée comme une création.


L'esprit, quant à lui, ne vit aucune expérience directement ; il les projette et les fait vivre à travers ses subdivisions vibratoires. L'esprit est donc éternel : il réside dans un état d'être constant, immuable, sans commencement ni fin.


L'âme, en revanche, possède une forme de fin potentielle, en ce sens qu'elle doit s'affranchir des lois et des cycles liés à la mortalité. Lorsqu'elle parvient à s'extirper définitivement des forces involutives de la mort et à fusionner avec une fraction supérieure de l'esprit, elle transcende son statut initial d'immortalité.


Cette fusion lui permet, au fil d'un processus occulte de perfectionnement vibratoire et énergétique, d'accéder progressivement à l'état éternel, rejoignant ainsi la stabilité absolue et infinie de l'esprit originel.


La conscience morontielle :

transition vers l’éternité

Si l’âme parvient à s’extraire des cycles astraux et à fusionner avec une dimension plus haute de son être, la conscience ne disparaît pas. Elle cesse d’être une simple interface entre l’âme et le corps et devient un principe unifié avec l’Esprit.


Ce phénomène d’intégration est le fondement de la véritable immortalité. Contrairement à l’illusion d’un « moi » individuel éternel, la conscience, lorsqu’elle s’élève, cesse d’être une entité isolée et devient un vecteur direct de l’intelligence de l’Esprit. Elle ne subsiste pas en tant qu’identité figée mais en tant que structure vibratoire capable d’absorber et de retransmettre des principes universels.



Ce passage est ce qui différencie les âmes qui périssent dans l’astral de celles qui accèdent à la véritable immortalité. La conscience morontielle est le stade où l’âme, en fusionnant avec les lois supérieures, préserve une continuité au-delà du processus de dissolution.


Dans cette étape, la conscience n’est plus une simple fonction liée à un support temporaire (le corps ou l’astral), mais devient un axe stable, enraciné dans la permanence de l’Esprit. Elle n’est plus soumise à la mémoire mécanique et karmique, mais à une mémoire plus vaste, dépersonnalisée et connectée aux modèles d’ordre universel intelligent.




LA SURVIE DE L'HOMME MORONTIEL APRÈS LA MORT


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